Que le Président sortant ait fait des erreurs, soit un excité, ait dégradé le statut de la fonction présidentielle, et de surcroît se soit pris de plein fouet la crise la plus difficile depuis 1929 ne peut justifier les moyens utilisés par l’opposition depuis son élection jusqu’à ce 6 mai revenchard… Véritable chasse à l’homme, exutoire d’une violence mimétique inouïe, N.Sarkozy aura été immolé sur l’autel de la subjectivité et de l’irrationnel les plus acharnés. Depuis le soir même de son élection (avec une S.Royal qui appellait entre les lignes au soulèvement dans la rue) jusqu’au 6 mai, les médias et les opposants n’auront lésiné sur aucun des moyens permettant de dégommer le Président honni : attaques personnelles (y compris sur son physique), fausses informations, diffamation en série (« Président nazi » pour ne citer que la plus abjecte), tout aura été essayé par la gauche et ses suppôts : Libération, Médiapart (que le Président attaque en justice pour sa dernière pique), Nouvel Obs (que je sache, le journaliste menteur n’a toujours pas été sanctionné), Marianne (avec la finesse qui est la sienne) , France Info (de façon plus subtile mais cette radio fait cela depuis si longtemps…), et même Courrier International (en travaillant sur les jeunes consciences, on prépare l’avenir de la gauche), sans oublier certains créateurs d’applications internet bourrés de talent (pour mettre en ligne des jeux ridiculisant encore et toujours le même bouc émissaire), tous se seront déchaînés pour moquer, salir, diaboliser, ostraciser, traîner dans la boue un Président certes parfois maladroit mais qui a fait tellement plus que Mitterrand et Chirac réunis, le seul d’ailleurs à avoir commencé des réformes de fond… Que s’est-il passé en France pour qu’aucun candidat n’ose parler de la situation présente ? Que s’est-il passé pour que les médias, normalement chargés d’informer les citoyens, se soient majoritairement vautrés dans le militantisme politique anti-Sarkozy ? Que recherche la majorité des électeurs français si ce n’est le maintien d’une myopie de confort ? L’actuelle chute de l’esprit critique annoncée par différents experts serait-elle gravissime à ce point ?
Ce 6 mai, en attendant les bévues en série que la gauche sera forcément incapable d’éviter, fidèle qu’elle est à ses gènes idéologiques (traiter la douleur des chômeurs et non pas les causes du chômage, abuser du keynésianisme le plus bête, refuser toute réforme impopulaire même si elle a fonctionné ailleurs, partager le travail sans songer à augmenter la compétivité) qui vont inéluctablement accélérer le déclin économique de notre pays, le grand perdant aura été la démocratie française, avec une désinformation maladive et systématique, et comme résultat d’entre les deux tours un seul débat entre les deux finalistes… Tout cela sent mauvais, très mauvais :
8 mai 2012 15 h 19 min
Pourquoi avoir attendu si longtemps pour dénoncer tout ça???? Sarko parti, ils ont gagné, et nous pauvres français, qu’on soit de droite ou de gauche nous venons de perdre un grand homme et notre avenir … Très bonne formule que j’ai entendu récemment : alors que nous avions un homme visionnaire pour nous conduire vers l’avenir nous venons de revenir à l’âge de pierre…
9 mai 2012 10 h 24 min
Tout à fait d’accord avec votre commentaire. Mais le quasi monopôle gauchiste des médias est dénoncé depuis longtemps, pas assez fortement il est vrai (et puis, quelles sont les solutions ? Ca touche à l’éthique de la profession journalistique, cela ne se change pas en quelques semaines). Les régles du jeu sont de moins en moins démocratiques, à gauche, et c’est extremmement malsain. Je n’ai jamais vu une campagne présidentielle aussi nauséabonde et primaire…
29 mai 2012 9 h 20 min
L age de pierre c est l islam que veut nous imposer hollande avec taubira belckacem désir ets,,, Ne parlons meme pas du désastre économique
12 mai 2012 17 h 46 min
La réponse est simple, avoir un contrepouvoir par la création de radio/télévision.
12 mai 2012 22 h 02 min
Des médias presque tous à gauche et contre le gouvernement, ça a l’air de tout sauf d’un contre pouvoir. Car maintenant que la gauche est au pouvoir, il n’y a plus aucun contre pouvoir nulle part. Les média ont vocation à être représentatifs de la société, et pas uniquement représentatifs d’une idéologie. La vocation d’un bon journaliste n’est d’ailleurs pas de tenter d’embobiner ses lecteurs ou ses auditeurs. Il doit informer de façon impartiale et faire comprendre la signification des évènements. En France, depuis l’élection de N.Sarkozy, la plupart des journalistes semblaient être rentrés en guerre, dans un militantisme de tous les instants. Vu par exemple comment la crise des subprimes a été traitée, l’idéologie (toujours la même bien sûr, gauchiste) a gagné sur tous les fronts, mais l’information y a énormément perdu… J’ai même peur que l’ère de l’information ait laissé la place à l’ère de propagande…