N’étant même plus majoritaire chez les ouvriers/employés, la gauche française se trouve contrainte de regagner des parts de marché par ailleurs, et donc de se rabattre sur les inactifs, ceux qui touchent le RSA (dont le montant est à peine inférieur à celui du salaire minimum). Toutes les options sont à l’étude au sein d’un PS en ébullition…
18 mai 2011 23 h 59 min
Effectivement, comme la droite a transformé les ouvriers en RSAïstes, il faut bien se recycler ! Heureusement pour la gauche les classes moyennes ont été largement « descendues » et vont remplacer sans problème l’électorat envolé. Merci Nico pour cette opération inespérée, l’argent n’étant qu’extensible dans la poche d’une minorité de « banquiers », on ne peut pas gonfler une caste de riches financiers sans dégrader la situation du « bon peuple moyen ». Bonus, bonae, boni, vive la messe en latin 😉
19 mai 2011 18 h 12 min
Le RSA est une bonne mesure, en tout cas pavée de bonnes intentions. N’oublions pas aussi que le taux de chômage était descendu à 6% juste avant la crise des subprimes et la crise bancaire, ce qui prouve que J.P.Raffarin (surnommé « Jean Pierre Ne Fera Rien » par N.Baverez) puis N.Sarkozy n’ont pas ménagé leurs efforts. Finalement, le plus grand créateur de chômeurs aura été F.Mitterand, qui a fait doubler le taux d’inactifs pendant qu’il était aux commandes. Il a également fait épanouir le FN, entre autres actions tordues… Il aura même dit « les élections en France, ca se gagne à gauche, ensuite on gouverne à droite et tant pis pour les gogos qui y ont cru », un truc comme cela. Ce n’est pas avec des clowns que l’on peut sortir le pays du déclin. Le chômage rebaisse à nouveau, maintenant que les effets de la crise (qui s’est déclenchée à peu près partout, et ce n’est pas la faute du gouvernement, il ne faut pas l’oublier), et la croissance reprend bien. On n’a pas le droit de juger le gouvernement actuel en oubliant sciemment ou inconsciemment que la planète est passée à côté d’un big bang bancaire (la pire crise depuis 39) il y a 2 ans. Ce serait véritablement malhonnête…